E.N.Z.O.A.R.M.A.N.I.D.E.L.L'.A.N.N.A.
WITH EURYDICE ♥



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« ... dans les encouragements mais que le découragement, souvent, empêche d'éclore. » - Alex F. Osborn
Enzo avait pris l'habitude de venir à la salle de gym tout les dimanches matins. C'était un très bon entrainement pour le jeune homme. Il dépensait beaucoup d'énergie en concert et était convaincu qu'en passant quelques heures dans la salle de gym tout les dimanches il entretiendrait sa forme et serait donc beaucoup moins fatigué quand il sortait de concert. Quoiqu'il en soit il passait souvent son dimanche matin dans cette salle c'est pour cela qu'en se réveillant ce matin là, il était plus que déterminé à retourner là bas. Il se leva donc veillant bien à éteindre son réveil pour ne pas l'entendre sonner à son retour à la maison comme cela avait été le cas la semaine précédente. Il déjeuna le plus rapidement possible, sans s'étouffer non plus bien sur mais il adorait prendre soin de son corps et contrairement à la plupart des gens il n'y allait pas à reculons. Il était même parfois étonné de son désir d'y retourner à chaque fois. A l'école il n'était pas vraiment le sportif de service. Il détestait d'ailleurs les populaires comme ils se faisaient appelé et faisait tout son possible pour les éviter... Il était le genre à se prendre la tête avec l'un d'eux... Il était le genre rentre dedans sans même se demander s'il y avait des raisons... Il avait toujours été déterminé et puis voilà... Il n'avait pas changé et c'était sans aucun doute sa détermination qui le menait à la salle de sport tout les dimanches matin alors que la plupart des gens normalement constitué faisait la grâce matinée ce jour ou personne ne travaillait vraiment... Il prit une douche conscient que c'était complètement stupide étant donné qu'il devrait en reprendre une juste après ses efforts... Enfin bon, il était comme ça c'était une douche tout les matins sinon il ne sortait pas... Il sortit de la douche et mit une chemise à carreau comme il avait l'habitude de porter au dessus d'un tee-shirt de couleur blanc. Il commença à faire son sac pour la salle de sport quand il changea d'avis... Il n'avait pas envie d'être plongé dans la routine... Il avait l'habitude d'être original, créatif et à avoir des idées inattendu... Il lança son sac sur son énorme lit (ouais une dépense inattendu, il détestait dépenser pour rien mais son lit était son meilleur ami alors autant dépenser plein d'argent pour avoir un lit correct) enfin bon il prit finalement ça guitare, du papier et un crayon et sortit de chez lui. Le loft était immense, il l'avait acheté sur un coup de tête peu après le départ de sa fiancée Avery. Il c'était toujours demandé comment elle trouverait ça si elle revenait à Savannah. La mère d'Enzo trouvait qu'il passait trop de temps à penser à son ex. Elle voulait qu'il se refasse une vie et c'était totalement compréhensible mais il y avait ce manque dans sa poitrine... Un trou immense qu'avait laissé la jeune femme à endroit même où se trouvait son cœur... Il c'était souvent dit qu'il irait la retrouver mais il ignorait où elle était passé et il ne voulait pas voir les parents Montgomery ... Il n’avait pas envie d’arriver et leur dire « euh au fait, Avery s’est barré, vous ne savez pas où elle est ? ». Il n’était pas du tout le genre à avouer la défaite et sa relation avec la jeune Avery était une sorte de défaite, pour lui il n’avait pas été à la hauteur, sinon elle serait restée avec lui… Son portable sonna alors qu’il n’était pas encore dans sa voiture. Il décrocha, il savait qui c’était sans même regarder le nom. A cette heure ci personne d’autre n’était levé à part ses parents. « Allô maman ? ». Sa mère était, tout comme le reste de sa famille, la chose la plus importante dans sa vie. Il n’aimait pas quand ils avaient des problèmes, quand ils étaient malheureux, il était l’ainé de la fratrie et il était le genre protecteur avec son petit frère et sa petite sœur… « Ouais Enzo, tu vas bien mon chéri ? ». Elle avait tendance à être soulante avec ses ‘chéris’ et autres inventions de ce type mais il commençait à avoir l’habitude… « Oui et toi ? ». « Ecoute chéri, je suis désolé de te dérangé pour la deuxième fois de la semaine pour ça mais la chaudière est en panne … Tu pourrais venir voir ce qui se passe quand tu auras le temps ? » Ils avaient beaucoup de problèmes de ce genre, Enzo c’était proposé plusieurs fois de leur acheter une maison neuve mais ils étaient très attaché à ce bien qu’ils avaient et avaient toujours refusé son offre… Il les aidait donc pour les différents travaux qu’avait besoin la maison. « Oui maman, je passerais dans l’après-midi ! ». « Merci chéri. » Elle raccrocha. Il savait déjà ce qu’il ferait de son après-midi au lieu de travailler sur sa prochaine chanson… Il monta dans sa voiture, posa sa guitare à l’arrière et mit le contact de sa magnifique new bettle jaune. Il s’arrêta non loin du Starbuck coffee. Il descendit de sa voiture et prit sa guitare. Il entra dans la boutique et commanda son café avant de partir s’assoir à la table la plus éloigné de toute civilité pour pouvoir travailler tranquillement…

« La créativité est une fleur qui s'épanouit »

Ce matin-là, moi, Eurydice Wilson, je n'étais pas particulièrement ravie de me lever. En effet, lors de la soirée précédente, je n'étais pas restée très sobre et j'avais une bonne gueule de bois au réveil. Ce comportement n'était pourtant pas mon genre mais je me sentais comme desespérée. Oui, c'était le mot juste pour qualifier ma sensation du moment. J'avais la réelle impression que le bonheur était quelque chose que je ne méritais pas. J'avais aussi la sensation que Dieu me punissait à sa façon. Effectivement, en plus de ma carrière de photographe professionnel, il arrive aussi que je compose quelques chansons. Sauf qu'en ce moment, c'est le calme plat. Je ne cesse de me dire qu'au fond, si je n'avais pas fui en quelque sorte mes problèmes l'inspiration serait toujours au rendez-vous. Si cela se trouvait, je me trompais mais je ne cessais pas d'y penser. Quand j'ouvris les yeux, je posais immédiatement une main sur mon front comme si cela allait atténuer mon mal de crâne. Ce serait trop espéré que la douleur se dissipe. Je sortis de mon lit du mieux que je pus. Toujours en me tenant le front, je partis en direction de ma salle de bain. Je bouchais le fond de la baignoire et y fis couler de l'eau chaude. Si je ne voulais pas hurler, il valait bien mieux que ce soit de l'eau chaude. Laissant couler l'eau, je pris la boîte d'Efferalgan dans l'armoire à pharmacie située dans la salle de bain puis quittais la pièce pour rejoindre la cuisine. Un peu d'eau du robinet dans un verre et mon Efferalgan se désagrégeait dans mon verre. Je le bus d'un seul trait sinon je savais parfaitement que je ne le boirais pas dans sa totalité. Comme beaucoup de monde je pense, j'étais loin d'être fan de ce goût infâme qu'avait l'Efferalgan mais comme me disait ma mère quand j'étais petite, ce n'est pas le goût l'important mais l'effet que le médicament procure. Je repartis dans ma salle de bain afin de prendre mon bain. Je coupais l'eau et me laissais glisser dans l'eau à température déraisonnable mais impeccable pour me relaxer. Après un certain temps, je mis ma tête sous l'eau afin de mouiller mes cheveux pour pouvoir les laver. Un bon quart d'heure plus tard, j'étais sèche, habillée, coiffée et maquillée très légèrement car je m'étais toujours habituée à privilégier le naturel. J'avais opté pour une robe blanche avec des fleurs, une tenue d'été bien que nous soyons encore au printemps mais le temps était clément alors j'étais certaine de ne pas avoir froid. Direction la cuisine pour dévorer une clémentine à toute vitesse puis je quittais mon appartement, mon sac à l'épaule. Sur le parking, j'appuyais sur le bouton d'ouverture de ma voiture et me dirigeais vers celle-ci. Je m'installais confortablement et poussais un soupir de soulagement. Ma voiture m'inspirait de la sérénité ainsi que de la sécurité. Je n'avais jamais pu expliquer pourquoi mais il en avait toujours été ainsi. Je laissais aller mes mains sur le cuir du volant de mon Audi TT blanche alors qu'un sourire bordait mes lèvres. Je mis ma ceinture et me voilà partie pour le Starbuck. C'était l'endroit auquel j'étais obligée de passer chaque matin. C'était d'ailleurs là-bas que j'avais rencontré Enzo, un ami photographe lui aussi. Nous étions proches maintenant, il était presque devenu mon meilleur ami, c'était presque le seul que je connaissais d'ailleurs. Je me garais au plus près de mon lieu de prédilection. Je fis signe à Enzo lorsque je le vis à une table dehors. Je pénétrais dans l'enceinte du café et m'adressais au serveur une fois proche du comptoir. « Salut Andrew, je vais prendre un café noisette latte, s'il te plaît. » Comme à son habitude, il ne me répondit pas et se contenta de me faire un signe de la tête. La première fois qu'il m'avait répondu ainsi, j'avais été quelque peu surprise mais maintenant, j'étais devenue totalement ignorante à son comportement. Il m'apporta mon café et je lui laissé un pour-boire de trois dollars. Je ressortis, mon café à la main afin de rejoindre Enzo. « Comment vas-tu, Enzo ? Ne t'inquiète pas de mes poches sous les yeux, j'ai un peu trop fait la fête hier... » Je lui souris avant de m'asseoir face à lui puis de porter le café à mes lèvres. Je pris une gorgée de ce délicieux mélange et poussais un soupir de contentement après avoir reposé mon café. Le café, rien ne pouvait me rendre plus heureuse... enfin, sauf un certain garçon que j'avais lâchement abandonné derrière moi à Paris.

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« ... mais que le découragement, souvent, empêche d'éclore. » - Alex F. Osborn
Il attrapa sa guitare et commença à jouer un petit air essayant de faire le moins de bruit possible. Il ne voulait pas être dérangé… Il commençait à avoir une certaine célébrité à Savannah où il faisait des concerts toutes les semaines dans la mesure du possible. Sa galerie était d’ailleurs visitée grâce à sa notoriété de chanteur… Il aimerait parfois être aimé pour la photo et moins pour la musique. Enfin bon… Il avait les deux et aimait réellement les deux. D’ailleurs il avait de la chance de pouvoir faire les deux … Ce n’était pas donné à tout le monde, il avait réellement eu beaucoup de chance… Enfin bon, il fallait qu’il sorte un bon truc de sa guitare s’il ne voulait pas que les gens se lassent de sa musique… Enfin bon il était comme ça depuis presque vingt minutes quand un serveur vint lui servir son café s’excusant du retard… Enzo n’avait même pas remarqué le retard qu’avait pris son café à vrai dire, il était dans ses pensées… Ses chansons, tournant toujours autour d’un amour perdu, d’une vie qu’il aurait pu avoir mais qu’il n’aura sans doute pas… Toujours la même triste dans les paroles. Les yeux brillants quand il les chantait, l’envie de dire à tout le monde que son ex fiancée lui manquait terriblement… Il avait juste envie de reprendre contact avec elle mais il ignorait où elle était passé… La musique qui accompagnait ces chansons était très souvent les plus lentes et les plus travaillés. Bien sur il avait de grand succès avec ses autres chansons. Celles qui ne parlaient pas de choses tristes mais la majeur partie de sa célébrité à Savannah était basé sur le mal de vivre qu’il faisait passé même s’il aimait beaucoup ça vie. Il lui manquait juste Avery en fait… Bon en tout cas, il était en train d’écrire les dernière notes qui venait de sortir de son esprit de génie (ouais bon d’accord, génie que pour la musique mais intelligent quand même…) quand il vit la jeune blonde passé non loin de lui. Elle était sa meilleure amie, elle était photographe tout comme lui. D’ailleurs ils c’étaient rencontrés grâce à cela … Ils c’étaient rencontrés au Starbuck, un très beau jour d’ailleurs, le soleil tapait fort etc.… Enfin je ne vais pas vous faire un dessin, ils ont sympathisé et sont devenus très amis. D’ailleurs depuis Avery, c’était la seule amie féminine qu’il avait… Enfin bon, il reposa sa guitare dans son étui qu’il avait posé tout près de lui. Il prit une gorgée de son café quand la demoiselle ressortit du café accompagné d’une très grande grâce et d’un café comme tous les matins. Elle s’approcha du jeune homme qui sourit en l’entendant parler. « Comment vas-tu, Enzo ? Ne t'inquiète pas de mes poches sous les yeux, j'ai un peu trop fait la fête hier... ». Elle était trop marrante. Enzo n’avait pas l’habitude de l’entendre dire des trucs comme ça. Elle n’était pas vraiment le genre fêtarde. Maintenant il se demandait juste qu’elle grande soirée il avait pu manquer pour que la demoiselle est une tête de femme qui n’avait pas dormit depuis deux semaines. Enzo aimait vraiment bien Eurydice. Quand il avait appris son prénom, il avait tout de suite accroché déjà. Ce n’était pas très répandu et il aimait ça. Ils avaient cette passion commune pour la photographie et il la laissait même exposé dans sa galerie, c’était la moindre des choses et il ne la remplissait jamais en entière. Après tout il avait tout de même des concerts à assurer en même temps. A vrai dire il avait acheté la galerie la même année que sa voiture et sa maison. C’était à peine quelques mois après le départ d’Avery. Il avait alors besoin de s’occuper l’esprit pour oublier son chagrin, au début il était décidé à louer un local pour exposé puis il était tomber sur ce qui est maintenant la galerie et avec l’argent qu’il se faisait sur les concerts, il avait largement ce qu’il fallait pour pouvoir se payer la galerie. Un jeune homme de son âge à ce moment là n’était pas censé avoir tout ce qu’il avait. Il se trouvait vraiment chanceux d’avoir pu être ce qu’il est devenu. Bon en tout cas, il laissait la jeune demoiselle exposé aussi parce qu’après tout ils étaient amis et Enzo n’avait pas assez de temps pour tout remplir, ni même remplir du tout parfois. « Bin écoute, ça pourrait aller mieux comme d’habitude mais tu sais je m’arrange, comme d’habitude encore. ». Il sourit. Il rigolait bien sur, même si c’était vrai, il n’avait jamais rien dit à la jeune Eurydice. Il ne voulait pas la mettre dans son histoire. Avery l’avait lâché voilà, personne ne voulait partager sa peine, il en était sur… Enfin bon, peut-être qu’il devrait en parler à quelqu’un finalement… Après tout, elle pouvait croire n’importe quoi, qu’il voulait rester célibataire à vie, ou même le pire pour lui… Qu’elle croit qu’il soit gay. Il n’avait absolument rien contre les gays mais les hommes ce n’était pas vraiment son truc en fait… Il avait soudainement peur … Enfin bon, il finit par lui renvoyer la politesse. « Et toi ? Super fête ? »